Les voyageurs français face aux dimensions religieuses de l'Italie entre l'âge des Lumières et l'époque romantique : les ambiguïtés du " moment révolutionnaire "

Actes du colloque de Chambéry, 11-12 mai 2007International audiencePour contribuer à l’histoire des relations et jugements réciproques dans le domaine religieux cet article analyse le point de vue des voyageurs français sur l’Italie de la fin du XVIIe siècle au milieu du XIXe siècle. L’héritage du XVIIIe siècle se retrouve dans la vision commune d’un espace dominé par la présence de l’Eglise catholique. Mais les guides et journaux de voyage montrent que s’opposent à l’époque des Lumières deux discours, l’un de célébration plus ou moins prudente des merveilles de la foi, relevant de la tradition apologétique, et l’autre de critique radicale dans la lignée huguenote, libertine, gallicane et anticléricale. Malgré des continuités, la rupture des années 1796-1800, répercutée par les textes écrits à chaud ou publiés plus tardivement, révèle que les émigrés, militaires et surtout administrateurs français ont déployé une approche qui fut loin d’être monolithique : violence contre la papauté et la religion catholique, reconnaissance du rôle des prêtres italiens comme médiateurs entre les Français et le peuple, sensibilité aux expressions de recueillement, débat entre le choix de la prière ou de la révolte armée contre la révolution. En suscitant à l’époque romantique une prise de conscience patrimoniale mêlée au constat d’un élan religieux, les dévotions italiennes devinrent alors moins vantées ou rejetées qu’associées à l’idée d’une renaissance culturelle

Les voyageurs français face aux dimensions religieuses de l'Italie entre l'âge des Lumières et l'époque romantique : les ambiguïtés du " moment révolutionnaire "

Actes du colloque de Chambéry, 11-12 mai 2007International audiencePour contribuer à l’histoire des relations et jugements réciproques dans le domaine religieux cet article analyse le point de vue des voyageurs français sur l’Italie de la fin du XVIIe siècle au milieu du XIXe siècle. L’héritage du XVIIIe siècle se retrouve dans la vision commune d’un espace dominé par la présence de l’Eglise catholique. Mais les guides et journaux de voyage montrent que s’opposent à l’époque des Lumières deux discours, l’un de célébration plus ou moins prudente des merveilles de la foi, relevant de la tradition apologétique, et l’autre de critique radicale dans la lignée huguenote, libertine, gallicane et anticléricale. Malgré des continuités, la rupture des années 1796-1800, répercutée par les textes écrits à chaud ou publiés plus tardivement, révèle que les émigrés, militaires et surtout administrateurs français ont déployé une approche qui fut loin d’être monolithique : violence contre la papauté et la religion catholique, reconnaissance du rôle des prêtres italiens comme médiateurs entre les Français et le peuple, sensibilité aux expressions de recueillement, débat entre le choix de la prière ou de la révolte armée contre la révolution. En suscitant à l’époque romantique une prise de conscience patrimoniale mêlée au constat d’un élan religieux, les dévotions italiennes devinrent alors moins vantées ou rejetées qu’associées à l’idée d’une renaissance culturelle

Du voyage dans les traités d'éducation aux pratiques royales et aristocratiques: le cas français au XVIIIe siècle

Actes du huitième colloque franco-italien des sociétés française et italienne d'étude du XVIIIe siècletenu à Grenoble en octobre 1999International audienceSi par contraste avec d’autres souverains européens les Bourbons ont moins voyagé au XVIIIe siècle, cela tenait-il à leur conception du pouvoir ? Le lien consubstantiel entre le voyage et l’activité princière a amené les traités d’éducation du prince à poser la question du statut et des diverses fonctions de cette pratique (militaire ou diplomatique, de politique intérieure, éducative…), en même temps que celle de la différence prônée entre les princes appelés à régner, les autres princes du sang et les simples nobles du Grand Tour. D’une vingtaine de traités d’éducation du prince, essais philosophiques ou œuvres de fiction français, on déduit qu’il serait simpliste de constater qu’un engouement pour les voyages aurait succédé à une demande de stabilité. Il s’en dégage plutôt trois cas de figures qui souvent coexistent dans un même texte. Pour le premier l’expérience du voyage n’est pas du ressort du souverain. Dans le second cas c’est le voyage des autres, espions, savants ou administrateurs, qui doit servir à le guider. Mais on observe aussi que le prince est par certains auteurs encouragé à voyager malgré les risques encourus. Si pour Duguet, Diderot ou Mme de Genlis son voyage peut devenir utile au bonheur des peuples, il n’en doit pas moins être médité et préparé avec le plus grand soin, devenant une branche même de la science politique à laquelle seront formés les futurs dirigeants

Entre affichage de la fraternité et visions inégalitaires : peuples frères, sauvages et dégénérés dans le discours des voyageurs et polygraphes français sur l'Istrie et la Dalmatie, 1789-1815

International audienc

Climate Change Mitigation Options and Directed Technical Change: A Decentralized Equilibrium Analysis

The paper considers a climate change growth model with three R&D sectors dedicated to energy, backstop and CCS (Carbon Capture and Storage) efficiency. First, we characterize the set of decentralized equilibria: A particular equilibrium is associated to each vector of public tools which includes a carbon tax and a subsidy to each R&D sector. Moreover, we show that it is possible to compute any equilibrium as the solution of a maximization program. Second, we solve the first-best optimum problem and we implement it by computing the vector of optimal tools. Finally, we illustrate the theoretical model using some calibrated functional specifications. In particular, we investigate the effects of various combinations of public policies (including the optimal ones) by determining the deviation of each corresponding equilibrium from the "laisser-faire" benchmark.climate change, energy, CCS, directed technical change, carbon tax, R&D subsidies